Le Bénin est tristement célèbre pour avoir été le point d’ancrage des bateaux négriers, à destination des colonies lointaines des Caraïbes. La plage de Djègbadji était la dernière étape pour les esclaves, la dernière vision de l’Afrique, qu’ils emmenèrent avec eux à l’autre bout de l’océan. La république du Bénin, la ville de Ouidah et l’UNESCO y ont érigé en 1992 un monument du souvenir, « afin d’empêcher l’amnésie historique de s’installer et le silence de tuer une seconde fois. Des dizaines de millions d’esclaves qui par leur sang, qui par leur sueur ont enrichi les initiateurs et les destinateurs du commerce triangulaire du bois d’ébènes. » Baptisée la porte du Non-Retour, cette place de la mémoire symbolise à elle seule la tragédie du commerce triangulaire. Lieu rempli d’émotions, cette visite est celle du recueillement.

A Ouidah, la principale voie menant à la plage est celle de la Route des Esclaves. Longue de 4km, elle était le chemin que devaient emprunter les esclaves pour rejoindre les bateaux négriers depuis le fort. La Porte de Non-Retour, célèbre mémorial dressé en l’honneur des esclaves exilés. Au sommet de l’arche sont représentés dans un large bas-relief les esclaves enchaînés marchant vers la mer. Une porte, alors en bois, existait déjà au moment de l’esclavage pour marquer le « point de non-retour »

Le Bénin autrefois est tristement célèbre pour avoir été le point d’ancrage des bateaux négriers, à destination des colonies lointaines des Caraïbes.

La plage de Djègbadji était la dernière étape pour les esclaves, la dernière vision de l’Afrique, qu’ils emmenèrent avec eux à l’autre bout de l’océan. La république du Bénin, la ville de Ouidah et l’UNESCO y ont érigé en 1992 un monument du souvenir, « afin d’empêcher l’amnésie historique de s’installer et le silence de tuer une seconde fois. Des dizaines de millions d’esclaves qui par leur sang, qui par leur sueur ont enrichi les initiateurs et les destinateurs du commerce triangulaire du bois d’ébènes. » Baptisée la porte du Non-Retour, cette place de la mémoire symbolise à elle seule la tragédie du commerce triangulaire. Lieu rempli d’émotions, cette visite est celle du recueillement. Il existe désormais au Bénin une « porte du retour » par laquelle une partie des anciens esclaves sont revenus sur leur terre d’origine. De Souza, Da Silva, Bruce, D’Almeida sont autant de patronymes désormais communs dans cette partie de l’Afrique de l’ouest, comme autant de stigmates d’un passé tumultueux.

La porte du non-retour à Ouidah – Bénin – 2017

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