La végétation de la réserve de biosphère de la Pendjari est caractéristique de la zone soudanienne avec une mosaïque de savanes herbeuses, arbustives, arborées et boisées ainsi que des forêts claires abritant une strate herbacée dominée par les graminées. A ces formations bien réparties sur l’ensemble de la réserve, viennent s’ajouter deux formations strictement limitées à la proximité de la rivière Pendjari : la galerie forestière et la forêt ripicole de Bondjagou, à l’Est du parc.

La végétation de la réserve est dans l’ensemble une savane plus ou moins boisée, entrecoupée de formations forestières dont le couvert va de 5 % (savane arbustive) à 80 % (forêt claire). Au total, 241 espèces végétales réparties en 53 familles ont été recensées. La liste exhaustive des espèces végétales est disponible à la documentation de la Direction du parc.

A plusieurs endroits, notamment le long de la rivière Pendjari et de la falaise de l’Atacora, une végétation spécifique et anthropogène témoigne la présence de nombreux villages qui étaient installés avant la création de la réserve.

Après la période coloniale, les autorités africaines ont considérablement augmenté la surface des espaces protégés. Ces zones jouissent d’une protection juridique et correspondent à des espaces où la faune et la flore étaient déjà abondantes et variées. De plus, ces espaces sont peu soumis à la présence humaine. La gestion prospective de la faune et de la flore n’est pas toujours comprise par les populations riveraines dont les usages ancestraux sont souvent en contradiction avec la modernité et l’approche scientifique des conservateurs et gestionnaires de parcs.

Avant tout le lecteur doit retenir que le parc national de la Pendjari n’est pas un jardin zoologique où chaque espèce animale peut être observée dans un enclos bien précis. Dans le parc, les animaux sont en densité faible, naturelle, et le visiteur peut parfois rouler plusieurs heures avant de voir de grands mammifères.

La biomasse établit le rapport du poids proprement dit des mammifères à la surface qu’ils occupent. Il faut savoir que la densité de grands herbivores est, dans la Pendjari, inférieure à celle que l’on connaît dans la grande savane de l’Est africain.

L’interaction animaux-végétation est bien sûr importante, et varie selon leur densité et notamment celle des herbivores.

Il est établi que les biomasses observées sont incontestablement plus basses dans la Pendjari que dans les parcs de l’est africain.

Parc national Pendjari – Bénin – 2017
Parc national Pendjari – Bénin – 2017

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